L’anxiété touche tout le monde, à n’importe quel moment de la vie. C’est une réaction naturelle du corps au stress, mais qui peut devenir excessive et handicapante. Elle peut se manifester dans tous les aspects de la vie : travail, famille, relations sociales, etc.
Les crises d’anxiété peuvent survenir soudainement ou se développer progressivement. Les causes sont multiples : facteurs génétiques, événements traumatisants, stress chronique, etc.
Tu deviens le pro du mensonge
Conflit en vue ? Ton anxiété te souffle à l’oreille : “Il vaut mieux mentir que se disputer.” Tu te retrouves à inventer des excuses folles pour éviter les confrontations, même si ça te met dans de beaux draps.
Ton corps devient une montagne russe
L’anxiété, elle te chatouille les nerfs, te fait transpirer des litres et ton cœur bat la chamade comme si tu venais de courir un marathon. Tu te sens tendu, tes muscles sont noués et tu as du mal à digérer.
Tu déchiffres les émotions des autres
Tu scrutes le moindre regard, la moindre intonation pour essayer de lire dans les pensées des autres. “Est-ce qu’ils m’aiment ? Est-ce qu’ils pensent que je n’en vaux pas la peine ?” Tu te perds dans des interprétations qui te font tourner la tête.
Tes émotions sont contrôlées
L’anxiété veut te protéger, alors elle te coupe de tes émotions. Tu te sens vide, insensible, comme si tu étais sous anesthésie. Tu as du mal à ressentir de la joie, de la tristesse ou de la colère. Tu te divertis avec les réseaux sociaux ou tu crées d’autres addictions.
Tu deviens hyper-organisé
Ranger, nettoyer, planifier… Tu es maniaque de l’ordre. L’anxiété te donne l’impression que si tout est impeccable, tu contrôleras mieux la situation.
Attention ! Si ces habitudes prennent trop de place dans ta vie, il est important de demander de l’aide. Un thérapeute peut t’apprendre à gérer ton anxiété et à développer des mécanismes d’adaptation plus sains.
Imagine ton cerveau comme une centrale électrique. En temps normal, il produit de l’électricité (les neurotransmetteurs) qui te permet de penser, de ressentir et d’agir de manière normale.
Mais quand l’anxiété s’en mêle, c’est la panique à la centrale !
1. Le signal d’alarme est activé
Un événement stressant (réel ou imaginé) envoie un signal d’alarme à ton cerveau. C’est comme si tu appuyais sur un gros bouton rouge.
2. L’adrénaline monte en flèche
Ton cerveau, paniqué, se met à produire en masse de l’adrénaline et du cortisol, les hormones du stress. C’est comme si tu activais tous les interrupteurs de la centrale en même temps !
3. Ton corps se prépare au combat
Ton cœur bat la chamade, tes muscles se tendent, tu transpires… C’est la réaction “combat-fuite” de ton corps, programmée pour te protéger du danger.
4. La pensée rationnelle s’envole
L’amygdale, la zone du cerveau responsable des émotions, prend le contrôle. Elle a tendance à exagérer le danger et à interpréter les situations de manière négative. C’est comme si un court-circuit plongeait la centrale dans le noir !
5. Le sentiment d’être dépassé et submergé
Tous ces changements chimiques et physiques te font te sentir de l’angoisse, du stress, voire de la peur. C’est comme si la centrale était surchargée et que l’électricité débordait de partout !
Heureusement, il existe des moyens de calmer ta centrale électrique et de réduire ton anxiété.
La nature est ton meilleur allié : passer 30 minutes dans la nature baisse ton cortisol de plus de 15% ! Balade-toi avec un podcast dans les oreilles, promène ton chien, tous les moyens sont bons !
Boire avec cette fameuse “modération” : limite la quantité de café et d’alcool. Ces boissons peuvent aggraver les symptômes d’anxiété chez certaines personnes. Si tu remarques que ces substances t’affectent, essaye de les réduire ou de les éliminer complètement.
Ton psy, le coloc qu’il te faut : on ne te demande pas de proposer à ton psy de vivre avec toi, mais bien de parler pour libérer ces pensées négatives. On te recommande la TCC, la thérapie cognitive-comportementale. Une étude de 2016 publiée dans la revue Clinical Psychology: Science and Practice a suivi 175 personnes souffrant d’anxiété généralisée. Les participants ont été assignés au hasard à une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou à une liste d’attente. Après 12 semaines de traitement, les personnes du groupe TCC ont présenté une réduction significativement plus importante des symptômes d’anxiété que celles du groupe de liste d’attente. Alors n’attends plus, prends rendez-vous !
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